Prévisionnement en ligne : Janvier et Février 2021

1- SANS SIGNE PARTICULIER de Fernanda VALADEZ : Mexique, 1h35.
Sortie le 20 Janvier 2021.
Prix du scénario et du public au festival de Sundance 2020.
Dans le Mexique d’aujourd’hui. Le fils de Magdalena part avec un copain, en bus,
jusqu’à la frontière pour rejoindre ensuite les USA et y trouver du travail. Le bus
n’arrive jamais à destination. Le copain est mort et Magdalena part à la recherche de
son fils. Elle rencontre Miguel, jeune homme expulsé des USA, qui recherche sa mère.
Ils cheminent ensemble et traversent des régions dont les habitants ont fui les gangs
qui les massacrent...
Les acteurs sont justes. Les beaux paysages qui nous sont montrés contrastent avec la
brutalité des actions qui s’y déroulent....
C’est un beau film à soutenir et à programmer sans réserve !

2- LE SOUPIR DES VAGUES de Köji FUKADA : Japon, 1h29, 2020.
Nous avons déjà programmé plusieurs films de Fukada : L’infirmière, Harmonium,...
Voici le synopsis présenté par Cinéphare :
“ En quête de ses racines, Sachiko rend visite à sa famille japonaise installée à
Sumatra ( île indonésienne). Tout le monde essaie de s’y reconstruire après le tsunami
qui a ravagé l’île il y a une dizaine d’années. À son arrivée, Sachiko apprend qu’un
homme mystérieux, que la communauté baptise Laut, a été retrouvé sur la plage,
vivant. Le village est à la fois inquiet et fasciné par le comportement de cet étranger
rejeté par les vagues. Mais Sachiko semble le comprendre.....”
Ce film traverse la grande histoire (les deux tsunamis, indonésien et
japonais ; la seconde guerre mondiale avec la présence de ce bunker sur la
plage ; la guerre civile d’Aceh où se déroule le film) par le biais du quotidien de
ces jeunes personnages, encombrés par la violence des épreuves passées. Laut
semble incarner les âmes des disparus autant maléfiques que salutaires....
Ce film a une dimension poétique, fantastique aussi qui peut dérouter le
spectateur.
Il exige de celui-ci une réflexion difficile qu’on peut décider de ne pas faire.....

3- DIGGER de Georgis GRIGORAKIS : Grèce, 2020, 1h41
Nikitas vit depuis longtemps, seul, dans sa maison- cabane au milieu d’une forêt
magnifique (images superbes). Il défend avec force “ses arbres” menacés et dévastés
par l’industrie minière qui s’est installée aux abords de la forêt depuis déjà un long
moment.
Sa situation se complexifie quand arrive son fils (qu’il n’a pas vu depuis vingt ans) et
qui revendique sa part d’héritage du domaine familial.
Le film montre, finement et avec délicatesse, l’évolution de leur relation : ils se “sentent”
et s’observent d’abord, puis se confrontent dans un rapport au monde très différent l’un
de l’autre et cherchent enfin une forme de réconciliation......
Les acteurs sont bons, la bande son accompagne les scènes du film avec pertinence,
les photos de la nature sont très belles.
C’est un 1er film à soutenir absolument et à programmer sans retenue

4- LA VIE DE CHÂTEAU : Programme de 3 courts métrages :
1- PARAPLUIE :
Court sur la naissance des bébés qui se veut poétique sûrement ! Je le trouve triste
et assez ringard. Pour un public de maternelle
2- POMPIER :
Bien rythmé, la bande son accompagne bien l’image mais l’histoire n’a pas grand
intérêt. Pour des enfants de 7/9 ans.
3- LA VIE DE CHÂTEAU est une belle histoire sur le deuil et peut intéresser les
enfants à partir de 7 ans. C’est un vrai travail artistique au niveau du dessin et de la
musique
Il est difficile de comprendre l’intérêt de regrouper ces 3 CM qui ne s’adressent pas
au même public.

5- LE KIOSQUE de Alexandra Pianelli : France, 2020, 1h16
Film documentaire.
C’est de la “fenêtre” d’un kiosque à journaux que la réalisatrice
nous fait découvrir ce quartier chic de Paris, avec humour et tendresse.
C’est à la fois un focus sur la nécessité de ces petits moments de relation
qui se tissent autour de ce lieu mais aussi sur l’évolution de ce métier....
C’est un documentaire plein d’humanité et d’intelligence.

6- kHAMSIN de Grégoire COUVERT et Grégoire ORIO : France, 2020, 1h05
C’est un documentaire sur le Liban d’aujourd’hui mais je ne l’ai pas vu.

J. MAHÉ